Rapid Climate Change (RAPID) était à l'origine un programme de 20 millions de livres sterling sur six ans (2001-2007) du Natural Environment Research Council. Cet effort de suivi s'est poursuivi dans le cadre du programme de suivi RAPID-WATCH 2008-2014 financé par le NERC. Le programme visait à améliorer la capacité de quantifier la probabilité et l'ampleur des futurs changements rapides du climat, en mettant l'accent (mais pas exclusivement) sur le rôle de la circulation thermohaline de l'océan Atlantique. Le programme a utilisé une combinaison d'observations (actuelles et paléo) et de modélisation (atmosphérique, océanique, terrestre, cryosphérique). Des observations telles que des amarrages ont été utilisées pour tester des simulations de la variabilité de la circulation thermohaline et du changement climatique, y compris la circulation de renversement méridienne de l'Atlantique, les processus de transport et de mélange à long terme, le forçage atmosphérique dû à la convection océanique, ainsi que les transports océaniques à grande échelle.
Les objectifs scientifiques spécifiques du programme RAPID ont été approuvés par le comité directeur sur le changement climatique rapide et sont détaillés dans le plan scientifique RAPID (https://rapid.ac.uk/rapid/Scienceplan.php).
Dans les Maritimes, les mouillages du Rapid se trouvaient principalement sur le plateau néo-écossais et sur la pente au large d'Halifax de 2004 à 2010.