Le programme d'observation du débit du détroit de Barrow a débuté en 1998 et s'est poursuivi pendant 13 ans, jusqu'en 2012. Cela a été suivi par le projet d'observatoire en temps réel du détroit de Barrow jusqu'en 2016, puis le projet est une combinaison des deux projets et a été baptisé Programme de surveillance du détroit de Barrow dans la région des Maritimes.
Le détroit de Barrow est le plus large des quatre passages de l'archipel canadien, ce qui en fait un lieu de surveillance important. Le programme explore l'ampleur et la variabilité des transports d'eau douce, de chaleur et de volume par l'est du passage du Nord-Ouest. Les données mesurées comprenaient : le profil CTD et les séries chronologiques de température, de salinité, de densité, de courants, de tirant d'eau et de vitesse de dérive des glaces. Les données chronologiques collectées ont été utilisées pour quantifier le débit d'eau douce de l'océan Arctique par le détroit de Barrow dans l'Atlantique nord-ouest, et établir un lien entre la variabilité de ce débit sortant d'eau douce et les conditions météorologiques à grande échelle. Les analyses annuelles effectuées sur les données collectées incluent : le filtrage passe-bas, les spectres de puissance, le diagramme vectoriel progressif, les analyses des marées, les statistiques moyennes saisonnières et mensuelles, le débit moyen et la vitesse des glaces. Les données du programme, ainsi qu'une description des méthodes utilisées, ont été publiées chaque année jusqu'en 2015 dans le rapport de données canadiennes sur l'hydrographie et les sciences océaniques numéros 190 à 195, 173, 167, 166, 165, 161 et 157.
Un observatoire océanique a été installé à l'extrémité est du passage du Nord-Ouest en 2009 pour fournir des informations horaires sur l'état de l'océan et des glaces à l'intention des navigateurs et des modélisateurs climatiques. Les données provenant d'amarrages instrumentés sont transmises acoustiquement à un « hub de données » situé à l'extrémité offshore d'un câble sous-marin, puis envoyées par le câble, puis transmises depuis la station côtière par le satellite Iridium pour être consultées sur le Web (https://www.bio.gc.ca/science/newtech-technouvelles/observatory-observatoire-en.php)